Entretien d'embauche : comment mettre toutes les chances de son côté avec La Relève?
Même avec un excellent CV, l’entretien est l’étape cruciale d’un recrutement à laquelle tout le monde peut échouer sans une préparation adéquate. Si une offre de poste vous tient vraiment à cœur, voici comment faire la différence en entretien d’embauche !
I/ Avant l’entretien
Se rendre à un entretien, c’est historiquement soigner sa présentation, et plus particulièrement s’accorder à un dress code. Pour cerner quelles sont les habitudes des employés de l’entreprise à ce niveau-là, rien de plus simple que de consulter l’atmosphère qui y règne à l’aide des réseaux sociaux ou de leur site. Néanmoins, il faut avant tout opter pour un style qui vous corresponde vous aussi. Ne mettez pas de talons hauts ou de cravate si vous ne vous voyez pas les porter au quotidien !
Plus importante encore est la préparation de l’entretien. C’est réellement ce qui peut faire la différence, car un recruteur peut facilement remarquer au détour de quelques questions si vous l’avez vraiment préparé. De plus, c’est un exercice essentiel pour savoir si l’offre à laquelle vous postulez est faite pour vous.
Pour commencer, il est judicieux de bien se renseigner sur l’entreprise. Cela signifie avant tout de bien cerner ses activités, tandis que relater quelques chiffres clés ou faits d’actualité pourront faire bonne impression. Ensuite, anticipez également les questions les plus courantes et faites la liste de vos compétences. Pour vous écarter de ce qui est déjà inscrit sur votre CV, saupoudrez-les d’un peu de storytelling, ou d’une mise en perspective vis-à-vis du poste proposé.
Si à l’approche d’un entretien d'embauche, le stress se fait invariablement ressentir chez vous, il est primordial de réussir à le canaliser pour renvoyer une image positive le jour J. La meilleure façon d’y remédier est probablement de préparer au mieux la première partie de votre discours, qui correspondra quasi systématiquement à vous présenter. Plus le récit de votre parcours sera fluide, plus vous serez à l’aise pour entamer cet entretien ! Il ne faut donc pas hésiter à bien le répéter en amont, quitte à se faire aider d’un proche.
II/ Pendant l’entretien
Une fois sur place, on conseille de travailler sur son propre langage non verbal puisqu’il est intimement lié au stress. Cela passe par une bonne technique de respiration (idéalement ventrale), une posture qui ne doit jamais être fermée (jambes et bras croisés à proscrire), un sourire sincère et des gestes qui accompagnent subtilement vos paroles (ne pas rester immobile ni en faire trop). Il ne faut pas non plus négliger le fait de soutenir le regard de la personne que l’on a en face de soi. Si c’est trop perturbant, fixer le point situé entre ses sourcils est un compromis qui ne se remarquera pas ! Et en visio, c’est encore plus simple : il suffit de regarder sa propre webcam.
Une fois le stress évacué et une bonne posture adoptée, on peut inversement mieux réussir à évaluer les réactions de son interlocuteur, afin de pouvoir s’adapter, instaurer un climat de confiance et, in fine, le convaincre. Le langage corporel est effectivement source de nombreux indicateurs pour cela. Néanmoins, le décrypter est un défi qui a été relancé à l’heure du covid et de la nette augmentation des entretiens en visioconférence. Dans ces conditions, il faut logiquement se concentrer sur le regard. Les sourcils sont notamment assez révélateurs, leurs mouvements étant signe d’une réceptivité à vos propos. Au contraire, leur immobilité totale pourrait bien montrer que le recruteur est plutôt hermétique à ce que vous êtes en train de lui dire. Ils sont bien plus fiables que le sourire, parfois forcé par politesse.
À cela s’ajoutent quelques bonnes pratiques incontournables, comme la poignée de main ferme ou le fait d’évoquer ses prétentions salariales. L’entretien est le moment idéal pour en discuter, et il faut oser le faire ! À la fin, remerciez le recruteur pour son temps et définissez ensemble comment va se passer la suite de l’embauche. Ces informations seront précieuses pour organiser vos relances.
III/ Après l’entretien
Le lendemain même de l’entretien, démarquez-vous des candidats grâce à un mail de remerciements adressé à la personne qui vous a reçu. C’est l’occasion de retransmettre succinctement toute votre motivation, votre compréhension du poste et vos disponibilités. Attention à ne pas répéter ce qui a déjà été dit dans votre lettre de motivation, mais de l’orienter comme un bilan des échanges de l’entretien.
Après cela, on est tentés d’attendre sagement un retour sur notre candidature, les doigts croisés. Et pourtant, relancer votre recruteur peut s’avérer décisif. Cela sert avant tout à démontrer une motivation plus que palpable pour le poste proposé.
En termes de délai, nous suggérons de recontacter les petites entreprises une semaine après l’entretien, mais pas avant. Du côté des plus grosses entreprises, dotées de processus de recrutement plus lourds, patientez plutôt 2 semaines. Après tout ce temps, rappelez donc qui vous êtes, au milieu de tous les candidats qui auraient pu postuler comme vous.
La relance est surtout utile si aucune date ne vous a été communiquée concernant la fin du recrutement, ou si celle-ci a été dépassée. Elle reflète alors que vous savez vraiment ce que vous voulez (ce poste) et ce que vous valez (vous êtes prêts à vous démener pour réussir). En revanche, si aucune réponse ne pointe à l’horizon, une éventuelle seconde relance doit être exécutée avec parcimonie pour ne pas non plus créer un sentiment rédhibitoire chez votre interlocuteur.
Pour aller plus loin, La Relève vous en dit plus au sein d’une série d’articles sur les sujets suivants :